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    LE VIVANT - COURS N°2

    Le vivant - Cours n°2

     

     

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    Socrate (Ve siècle avant Jésus-Christ) :

     

              Né aux environs de 470 avant Jésus-Christ et mort en 399 avant J.-C., Socrate a été condamné à mort : il a dû se suicider en buvant un bol de ciguë (un poison).

     

              Pour les Grecs antiques, la beauté et le bien sont liés. Pour autant, Socrate était un paradoxe car il était excessivement bon mais laid.

     

                 Il est le fondateur de la philosophie mais il n'a jamais rien écrit car le savoir se transmettait par la parole. Son plus grand disciple, Platon, quant à lui, le met en scène par des dialogues qu'il écrivait.

     

                 Socrate :                     -> porte un regard philosophique d'étonnement

                                                           sur l'Homme.

                                                      -> dira que les savoirs sont des faux-savoirs.

                                           -> Les philosophes jusqu'à lui ont pour sujet de pensée la Nature. Mais Socrate, lui, ne s'intéresse qu'à l'Homme car celui-ci est un sujet d'étonnement à lui-seul.

     

     

    Qui sommes-nous ? Que sommes-nous ?

     

    Premier présupposé :

     

            Le choix de notre existence nous appartient car c'est nous qui menons notre existence.

     

    Deuxième présupposé :

     

              La question "Qui suis-je ?" implique que celle ou celui à qui elle est posée que ce dernier ou cette dernière de se connaître lui ou elle-même. Et donc, de se mettre à distance de soi-même.

     

    Troisième présupposé :

     

                "Comment dois-je vivre ma vie ?"

    La valeur de l'existence pose 3 problèmes :

               1 - Le critère d'évaluation de la vie.

               2 - Les réponses que donnent les gens sont fausses.

               3 - Évaluer des moments ou encore la totalité de la vie.

     

     

    Socrate apprend et dit que : "Je sais que je ne sais pas"

     

                                                        "Je sais que je ne sais rien"

     

     

    Il affirme que nous sommes pleins de faux savoirs, croyances et avis. Il crée la maïeutique qui est l'art d'amer les gens à prendre conscience de leur croyance.

     

    Deux remarques :

     

    Socrate cherche à critiquer les opinions.

     

    Philos = l'amant

    Philem = aimer/désirer

    Philia = amitié

    Sophia = sagesse

     

    LA PHILOSOPHIE SELON SOCRATE :

     

    Le philosophe est celui qui désire (ce dont il manque) la sagesse. Mais contrairement au non-philosophe (celui qui ne possède pas la sagesse et qui ne cherche pas à la posséder ou celui qui croit la posséder), il la cherche et s'interroge dessus.

     

    Nous pouvons tirer 3 conséquences :

     

    -> Pour être philosophe, il faut se connaître soi-même : connaître ce qu'est un Homme.

     

    -> "Saches que tu ne sais pas tout" (Socrate) et en ne sachant pas tout, saches que tu es un être en recherche.

     

    -> La connaissance passe par les dialogues. La pensée est le dialogue de l'âme avec elle-même.

     

    Platon pense que la pensée est une pratique dialectique.

     

    Dialectique = L'art de poser des questions (selon Platon).

     

    La question posée par Platon et Socrate est fondamentale :

    "Qu'est-ce que le bien ?"

     

    Pour ces deux philosophes, une vie vertueuse est une vie de connaissance et de bien. Ainsi, Platon s'est questionné sur "Comment s'enseigne la vertu ?".

    Socrate a été accusé de corrompre la Jeunesse et d'hérésie. Il a donc été mis à mort. Il fera par la suite la critique de la démocratie.

     

    CONCLUSION :

    Socrate dit que philosopher, c'est découvrir que vivre en tant qu'Homme ne va pas de soi.

    Il pense que l'on ne naît pas Homme mais qu'il faut forger son humanité.

    Selon lui, un homme ne peut pas être définie en homme à son aspect biologique : il n'est pas que cela.

    L'idée d'humanité est problématique alors qu'elle n'a pas une définition par défaut.

    L'Homme se caractérise par une absence de définition ; ce qui en fait sa particularité.

     

     

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